Portrait d'Astrophotographe - Alexandre Gric

Catégories : Portraits d'Astrophotographes
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Présentation

Installé dans le Cantal, près d’Aurillac, Alexandre Gric, 45 ans, mène une double vie entre responsabilités professionnelles et passion pour les étoiles. Ancien militaire aujourd’hui DRH des services de l’État, il voit dans l’astronomie une véritable échappatoire, un espace de calme et de liberté. Il pratique le plus souvent en solitaire, depuis son jardin sous un excellent ciel au Bortle un peu en dessous de 3, profitant d’un environnement privilégié pour observer et photographier la voûte céleste. Adhérent du club Équinoxe Astronomie, Alexandre aime autant le côté contemplatif du ciel que le défi technique du matériel, qu’il manie avec une rigueur presque militaire. Il le dit lui-même avec humour : « Qui a dit geek ? »
portrait_astrophotographe_gric

Son matériel #OU

equipement_astrophotographie_gric
Alexandre s’appuie sur une configuration puissante et parfaitement équilibrée, pensée pour le ciel profond haute définition. Son instrument principal est la lunette Askar FRA600, équipée d’une caméra monochrome ZWO ASI6200MM montée sur une monture CEM70G, un ensemble idéal pour capturer des champs stellaires d’une grande précision. Il utilise une roue à filtres Baader LRGBSHO, un porte-oculaire motorisé Primalucelab ESATTO associé à l’ARCO 3", et un contrôleur EAGLE 5S pour piloter l’ensemble du setup.
🔭 Lunette Askar FRA600https://optiqueunterlinden.short.gy/fra600
🎥 Caméra ZWO ASI6200MM ➔ https://optiqueunterlinden.short.gy/6200mm
⚙️ Monture CEM70G
💎 Porte-oculaire PrimaLuceLab ESATTO ➔ https://optiqueunterlinden.short.gy/esatto3
🔄 Rotateur PrimaLuceLab ARCO 3" ➔ https://optiqueunterlinden.short.gy/arco3
photo_orion_gric
Légende : Nébuleuse de la tête de Cheval (Barnard 33) et nébulosités
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Alexandre nous présente cette semaine un panorama somptueux intitulé « Les Trois Rois d’Orion », une mosaïque de deux panneaux réunissant la nébuleuse de la Flamme (NGC 2024), la célèbre Tête de Cheval (Barnard 33) et la ceinture d’Orion, dominée par les étoiles Alnitak, Alnilam et Mintaka. Cette composition magistrale révèle toute la complexité de la région, avec ses nuages de poussière sombres et ses nébuleuses d’émission incandescentes. Un travail d’une grande précision
Exifs :
  • Filtre L : 400 × 180s → 20h
  • Filtre R : 50 × 180s → 2h30
  • Filtre G : 50 × 180s → 2h30
  • Filtre B : 50 × 180s → 2h30

Total : 27h30

Le traitement des images est réalisé sous PixInsight, logiciel qu’il maîtrise avec soin pour révéler chaque détail sans jamais forcer les contrastes. Alexandre nous invite à nous perdre dans ce fond de ciel constellé d’étoiles colorées, tout en redécouvrant un visage d’Orion rarement exploré avec autant de finesse.

Décryptage scientifique

zoom_orion_gric
La ceinture d’Orion abrite bien plus que les fameuses nébuleuses de la Flamme et de la Tête de Cheval. Entre les étoiles Alnilam et Mintaka, se cachent trois nébuleuses par réflexion discrètes et délicates : IC 423, IC 424 et IC 426, connues sous le nom poétique des « Trois Larmes d’Orion ». Leur surnom provient à la fois de leur éclat doux et de la forme en goutte d’eau d’IC 423.
Ces nébuleuses brillent faiblement en réfléchissant la lumière des étoiles voisines, dessinant de subtiles variations de couleur au cœur des volutes de poussière. Rares sont les astrophotographes qui s’y attardent : souvent éclipsées par leurs voisines spectaculaires, ces « larmes » incarnent pourtant une facette plus intime et méconnue de la constellation d’Orion. Leur observation exige du temps, de la patience et une grande maîtrise du traitement d’image pour révéler toute leur beauté. Cette mosaïque, en capturant à la fois les grandes structures d’émission et ces joyaux discrets, offre un regard complet sur l’une des régions les plus emblématiques du ciel hivernal.
Avec cette image, Alexandre Gric démontre qu’il est possible d’allier rigueur technique et sensibilité artistique pour révéler la richesse insoupçonnée d’Orion. Sa composition met en lumière des zones souvent ignorées, et nous rappelle que le ciel cache encore mille merveilles, même dans ses recoins les plus discrets.

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